Connexion à votre compte

Identifiant
Mot de passe
Maintenir la connexion active sur ce site

Créer un compte

Pour valider ce formulaire, vous devez remplir tous les champs.
Nom
Identifiant
Mot de passe
Répétez le mot de passe
Adresse e-mail
Répétez l'adresse e-mail
Captcha
Reload Captcha

Crise politique au Pérou : la nouvelle présidente nomme son gouvernement

Dina Boluarte a été instituée à la tête de l’Etat après une tentative avortée de coup d’Etat par l’ancien président, Pedro Castillo, jeudi. Elle n’exclut pas l’organisation d’élections anticipées.

La nouvelle présidente du Pérou, Dina Boluarte, a annoncé son gouvernement, samedi 10 décembre, alors que le mécontentement grandit dans les rues, où des supporteurs de l’ancien président Pedro Castillo réclament sa libération et de nouvelles élections.

Le nouveau gouvernement compte 19 ministres, dont huit femmes. L’ancien procureur spécialisé dans la lutte contre la corruption a été nommé premier ministre.

 

De nombreuses manifestations et blocages de route ont lieu depuis jeudi à Lima et dans plusieurs villes du pays, notamment les régions andines, où Pedro Castillo, un ancien instituteur en milieu rural, bénéficie du plus grand soutien.

Des étudiants, des travailleurs et des partis politiques de gauche ont appelé à une manifestation à Lima, samedi à partir de 21 heures, après la fin des matchs de quart de finale de la Coupe du monde de football au Qatar.

Mme Boluarte, vice-présidente jusqu’à son investiture, mercredi, après la destitution de Pedro Castillo par le Parlement, n’a pas exclu l’organisation d’élections anticipées.

Manifestations

« Si la société et la situation le méritent, nous proposerons des élections dans le cadre de discussions avec les forces démocratiques du Congrès », a déclaré Mme Boluarte, souhaitant chercher une solution pacifique à la crise politique et à la colère qui enfle dans la rue.

 

Des centaines de personnes ont marché vendredi dans les rues de la capitale péruvienne pour exiger la libération de Pedro Castillo. Aux cris de « putschiste », les protestataires ont brûlé des banderoles à l’effigie de Dina Boluarte.

La police avait fait usage jeudi de gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants qui se dirigeaient déjà vers le Parlement, en arborant des pancartes « Liberté pour Castillo », « Boluarte ne me représente pas » ou « Dissolution du Parlement ».

Psychotropes

Après sa tentative ratée, mercredi, de dissolution du Parlement et d’instauration d’un état d’urgence, une manœuvre qualifiée de « coup d’Etat », Pedro Castillo a été placé en détention provisoire jeudi pour sept jours sur réclamation du parquet, qui le poursuit pour « rébellion » et « conspiration ».

 

Son ancien chef de cabinet, Guidio Bellido, ainsi que Me Guillermo Olivera, l’un de ses avocats, ont laissé entendre vendredi que Pedro Castillo avait « peut-être été incité » à dissoudre le Parlement sous l’effet de psychotropes.

Alors que le Parlement devait débattre d’une troisième procédure de destitution à l’encontre du président Castillo, « pour incapacité morale », depuis son accession au pouvoir en juillet 2021, celui qui était encore à la tête du pays a fait une déclaration solennelle à la télévision, ceint de l’écharpe présidentielle, annonçant la dissolution du Parlement et la mise en place de l’état d’urgence dans le pays.

« Il ne se souvient pas » de son annonce télévisée, a affirmé M. Bellido, réclamant la réalisation d’un « test toxicologique de toute urgence » sur l’ancien instituteur.

 

Rate this item
(0 votes)
Last modified on dimanche, 11 décembre 2022 00:08
Super User

Selfies labore, leggings cupidatat sunt taxidermy umami fanny pack typewriter hoodie art party voluptate. Listicle meditation paleo, drinking vinegar sint direct trade.

www.themewinter.com

Leave a comment

Make sure you enter all the required information, indicated by an asterisk (*). HTML code is not allowed.

Ad Sidebar